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Alien : Romulus – 3 raisons de ne pas aimer ce nouvel épisode de la saga culte des xénomorphes

Par Geoffrey Crété
25 août 2024
MAJ : 23 octobre 2024
Alien : Romulus - les 3 gros problèmes du nouvel épisode de la saga culte, qui divise les fans © Canva 20th Century Studios

Alien : Romulus divise l’équipe d’Ecran Large, à l’image du public et des fans. Mais qu’est-ce qui cloche dans ce nouvel épisode de la saga culte des xénomorphes ?

Oui, Ecran Large a aimé Alien : Romulus. Avec un 4/5 pour la critique écrite et une vidéo enthousiaste intitulée « Le film qui va enfin calmer tout le monde« , le nouvel épisode de la saga culte des xénomorphes a été accueilli avec amour.

Du moins par la partie de l’équipe qui a pu le découvrir en projection presse. Depuis, les choses ont un peu changé.

alien romulus avis
L’équipe d’Ecran Large, légèrement pas d’accord

Finalement, Alien : Romulus divise bel et bien l’équipe, à la manière de Prometheus et Alien : Covenant. Et comme on aime débattre sans (trop) s’insulter, on a laissé la place à la parole de Geoffrey, loin de partager l’enthousiasme d’Antoine, Déborah, Mathieu et Judith (certes un peu plus modérée).

Voici 3 raisons d’avoir un problème avec Alien : Romulus.

RIEN NE SE PERD, TOUT SE RECYCLE

Avec Alien : Romulus, Fede Álvarez et son co-scénariste Rodo Sayagues avaient un objectif clair : réunir tous les films Alien et leur rendre hommage. Une mission ni évidente ni simple après Prometheus et Alien : Covenant, qui ont rajouté quelques couches de mythologie en écrivant les origines des xénomorphes avec les mystérieux Ingénieurs.

Le réalisateur d’Evil Dead et Don’t Breathe racontait à Variety à la sortie :

« On plaisantait en disant qu’on voulait que ce film soit « l’anneau qui les unit tous ». C’est pour ça que je ne voulais pas tomber dans cette mode : « OK, les seuls films qui comptent sont ceux-là ». Je pense que c’est irrespectueux pour les réalisateurs qui ont vraiment travaillé dur sur ces autres films. Donc je me suis dit, il faut qu’on les embrasse tous. »

Une intention tout à fait louable, surtout après le projet Alien 5 de Neill Blomkamp avec Sigourney Weaver, qui aurait peut-être zappé Alien 3 et Alien, la résurrection en ramenant Hicks et Newt – même si rien n’était très clair, et encore moins officiel. Sauf qu’à l’écran, ce désir de célébrer les autres épisodes vampirise Romulus, qui se transforme vite en film-musée.

alien romulus rain
Rain dans Alien : Romulus

Alien : Romulus ressemble très vite à une compilation Alien, avec un best of des scènes, des idées, des personnages, et des décors. C’est une chose de reprendre le chemin classique du premier Alien (un groupe de gens enfermé avec du xéno dans un vaisseau), qui a servi de fil rouge à la plupart des suites (la colonie dans Aliens, la prison dans Alien 3, un autre vaisseau dans Alien 4).

Mais pourquoi copier-coller le film de James Cameron à ce point, avec par exemple Rain qui redescend dans le nid pour ramener Andy dans un élan de courage presque kamikaze, en utilisant un ascenseur pour bien souligner la ressemblance ?

aliens sigourney weaver
Ripley dans Aliens

Pourquoi un boss final qui rappelle autant le Newborn d’Alien, la résurrection ? Lui aussi était sorti d’un utérus (de la reine alien certes, mais avec un part d’ADN humain dans l’équation, d’où sa tronche et son attachement à Ripley). Et lui aussi finissait aspiré dans le vide avec un trou dans la paroi d’un vaisseau, causé par le sang acide, tandis que l’héroïne en pyjama avait enfilé une combinaison.

Les prequels ne sont pas en reste puisque le visage de cette mignonne créature finale renvoie aux Ingénieurs de Prometheus. Normal, Alien : Romulus remet en jeu cette fameuse substance noire, utilisée par l’androïde David pour ses petites expériences. Il y a même une référence à Alien : Covenant avec un rongeur qui meurt exactement comme Ledward dans une vidéo (la bestiole sort de son dos).

prometheus
« Papa ? »

Alien : Romulus va jusqu’à directement citer les belles BO d’Alien, Aliens et Prometheus pour insister sur ces références, au cas où quelqu’un avait encore des doutes.

Il y a aussi des bruitages, des répliques (« Ne la touche pas…« ), l’utilisation du logo 20th Century Studios (la musique emblématique qui déraille vers l’angoisse, comme au début d’Alien 3), des plans bien connus (Rain qui apprend à manier un flingue comme Ripley avec Hicks dans Aliens, puis face à un xéno de profil dans la cage d’ascenseur comme dans Alien 3), ou encore les références au jeu Alien : Isolation.

Sans oublier le retour de Ash Rook, l’androïde avec le visage d’Ian Holm. Alien 3 avait ramené Bishop (d’une certaine manière), et on avait eu trois Michael Fassbender pour le prix de deux dans les prequels. Mais l’omniprésence du méchant robot, utilisé pour dérouler l’intrigue et ses enjeux durant la moitié du film, dépasse le simple clin d’œil.

alien ash ian holm
Enterrer la Ash de guerre

Et c’est peut-être ça le véritable problème. Les hommages ne sont pas juste dans le décor pour faire plaisir aux fans : ils servent de moteur au scénario et à la mise en scène. Ils dirigent l’action et les personnages et forment finalement le squelette d’Alien : Romulus, qui semble avoir été construit autour de ces clins d’œil et ces hommages. Sans eux, tout s’écroule.

En voulant créer une sorte de suite-prequel-remix-réconciliation, Fede Álvarez avait probablement une position intenable à défendre. D’où l’impression d’être face à une amusante d’attraction Alien à Disney World, plutôt qu’à un film Alien à part entière.

Une des réussites de Prometheus : la BO de Marc Streitenfeld

ILS SONT PAS UN PEU MOUS, CES ALIENS ?

Oui oui, Fede Álvarez a paradé pendant des mois en répétant le refrain habituel, devenu le meilleur gag à Hollywood : pas de CGI, tout est vrai. Les facehuggers ? Des animatroniques. Les xénomorphes ? Animatroniques et costumes. La navette des héros ? Le décor bougeait et vibrait réellement pour créer les secousses et remuer les acteurs.

Bien sûr, il y a aussi eu des effets visuels, supervisés par Eric Barba. Mais l’argument principal était la réalité tangible de l’horreur, comme revendiquée par le réalisateur chez The Hollywood Reporter en mars 2024 :

« J’ai cette obsession de ne pas avoir d’écrans verts, donc on a construit chaque créature et chaque décor. Tout devait être construit donc on vivait et respirant dans ces endroits. »

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Acid house

Cette réussite technique laisse pourtant un arrière-goût amer vu l’utilisation des aliens, qui ont rarement été si mous. C’est particulièrement incompréhensible dans le climax, dans le nid.

Ça commence pourtant bien, puisque ça se passe très mal pour les personnages. Andy est mis au sol, Tyler est attrapé et tué, et Rain parvient à s’échapper de justesse avec Kay. Mais quand l’héroïne redescend moins d’une minute après (c’est censé être en temps réel, comme indiqué dans une réplique), c’est le désert et le silence. Non seulement les xénos ont disparu, mais ils vont en plus mettre des plombes à revenir face à Rain et Andy.

Alien : gros cumul

Le duo va ainsi fixer longuement un couloir vide où résonnent des cris d’aliens (pour faire peur), lesquels semblent avancer en marche arrière sur des legos tant c’est long (pour laisser le temps aux personnages de parler, écouter le méchant Rook sur l’écran, trouver une solution, etc). Étant donné qu’on a une vague notion de l’espace et de la distance dans ces lieux, c’est encore plus curieux.

alien romulus
Ascenseur pour l’échappée belle

Le problème dans tout ça ? Les xénomorphes semblent avoir été mis au ralenti pour les besoins de la mise en scène, et réduits à des figurines luxueuses dans de beaux décors. C’est un peu pareil avec la chanceuse Kay dans le hangar du vaisseau (le xéno ne la voit pas sous les grilles, et aucun facehugger ne veut d’elle parce qu’elle a perdu du sang, ok), ou même avec Rain dans la cage d’ascenseur (long moment de pause pour laisser le temps à Andy de faire sa cascade de sauvetage).

Plus généralement, le rythme d’Alien : Romulus est étrange, avec plusieurs moments qui semblent trop vite terminés. La scène des facehuggers à la Sans un bruit est finalement réglée en quatrième vitesse, après une mise en place qui s’étire et un incident sonore qui la rend encore plus amusante. Idem pour la partie de cache-cache entre Kay et le xéno de l’autre côté de la porte fermée.

alien romulus
Sans un bruit : facehuggers édition

Et si l’idée d’une histoire resserrée sur quelques personnages et heures est alléchante, elle amène d’autres problématiques (prime à l’efficacité du précoce facehugger de Navarro, avec une insémination et une naissance encore plus rapides qu’avec Oram dans Covenant).

Bien sûr, Alien : Romulus reste un petit plaisir pour toute personne amoureuse des créatures de Giger… parce qu’il y a des xénomorphes. Mais difficile de ne pas ressentir un peu de frustration face à un cauchemar finalement bien chiche.

BEAUCOUP DE BRUIT POUR PEU D’ÉMOTIONS DANS ALIEN : ROMULUS

Elizabeth Shaw (Noomi Rapace) dans Prometheus, Daniels Branson (Katherine Waterston) dans Covenant : chaque Alien doit avoir sa Ripley, même si c’est une sous-Ripley. Les Alien vs. Predator ont eux aussi respecté la règle, avec Alexa Woods (Sanaa Lathan) dans le premier et Kelly O’Brien (Reiko Aylesworth) dans le deuxième.

En tant que maxi best of de la saga, Alien : Romulus ne pouvait y échapper. Voici donc Rain Carradine, énième descendante d’Ellen Ripley incarnée par la talentueuse Cailee Spaeny, vue récemment dans Priscilla et Civil War (sacrée année). Rien de spécial à en dire, c’est peut-être ça le problème : tout commence à devenir beaucoup trop balisé.

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Une actrice de Cailee-té

Prenez Andy. Après les méchants et sournois robots qui cachent leurs plans machiavéliques derrière leurs sourires (Ash dans le premier Alien, David dans Prometheus et Covenant), après les gentils et serviles droïdes (Bishop Aliens et Alien 3, Call dans Alien, la résurrection, Walter dans Covenant), le synthétique interprété par le talentueux David Jonsson est… le parfait mélange, passant du gentil au méchant puis au gentil durant le film. Là encore, un petit best of.

Dans la continuité des autres films, où la relation humain-inhumain a toujours été centrale, le lien entre entre Rain et Andy est encore plus explicité dans Romulus. Ils sont symboliquement frère et sœur, et cet amour sera mis à l’épreuve (par le cauchemar, et par le projet d’aller sur Yvaga).

Mais est-ce suffisant ? C’est là que les références font encore du mal au film. Lorsque Rain décide subitement de redescendre dans le nid des aliens pour sauver Andy, c’est calqué sur Ripley qui va chercher Newt dans Aliens. Romulus insiste lourdement sur ça. Mais la comparaison fait mal : tout ici est plus rapide, plus simple, plus attendu.

alien romulus david jonsson
Aie, robot

Si on était méchant, on dirait même que c’est un chouia ridicule de voir l’héroïne redescendre dans un nid, pile poil au milieu d’un groupe de xénomorphes qui a tué son ex et a failli entrer dans l’ascenseur quelques minutes plus tôt. C’est là qu’on vous renvoie au deuxième point : la mollesse bien pratique des monstres.

Et puisque Romulus fait TOUT pour qu’on compare à Aliens, comparons. Newt étant une enfant, sa fragilité était bien plus évidente que celle d’un androïde (on sait que les xénos ne s’intéressent pas à eux, sauf quand ils gênent comme Bishop dans le duel final d’Aliens). Sans Ripley, elle n’avait aucune chance de survie à ce stade. Son enlèvement par les aliens était particulièrement cruel et déchirant puisque la petite fille avait déjà miraculeusement survécu à des mois d’enfer toute seule, et que Ripley était à deux doigts de la sauver. Elle lui avait promis d’être là pour elle, donc l’impact émotionnel était immense.

aliens newt
QUEL PUTAIN DE PLAN

Il y avait ensuite une ellipse, laissant le temps à Ripley de rejoindre le vaisseau, où elle prenait la décision de repartir. Elle a eu beau se jeter dans la gueule du loup, il y a deux choses qui rendaient son geste moins absurde que celui de Rain : elle s’armait jusqu’au cou pour essayer de rééquilibrer les forces, et elle ne savait pas exactement dans quoi elle mettait les pieds en allant dans le nid.

Les enjeux étaient plus clairs, et plus forts. Bref, Aliens est mieux écrit que Romulus, qui reproduit en miniature tout ce morceau du film de James Cameron, forcément très artificiel ici.

alien romulus cailee spaeny vs xénomorphe
Replay

De là à dire que les personnages de Romulus sont un peu trop génériques pour amener une véritable émotion, il n’y a qu’un pas. D’autant que Fede Alvarez a depuis confirmé que le père de l’enfant de Kay était… Bjorn, son cousin. Certes, on peut le deviner vu leur proximité et quelques regards lourds de sens, mais pourquoi ne pas l’avoir réellement traité dans l’histoire ?

Ne reste plus qu’à « espérer » que l’histoire de Rain continuera, pour lui éviter de rejoindre la trop longue liste de personnages à usage unique dans la saga (mention spéciale à Shaw, évacuée pour être remplacée par la copie conforme Daniels). Parce que c’était ça aussi/surtout, la saga Alien : l’histoire de Ripley, enrichie au fil des épisodes et cauchemars, devenant ainsi une héroïne particulièrement riche et passionnante.

Depuis, la franchise cherche un nouveau centre de gravité. Et arrivé au septième, la sensation d’un éternel recommencement se fait sérieusement sentir.

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Jerem7593

Honnêtement, vous commencez à devenir complètement contradictoire dans vos articles ça devient ridicule. Je vous suivait depuis des années mais là je comprends même plus votre logique. C’est fini pour moi. On dirait des vieux sénile a critiquer la moindre virgule.
Bref ciao

Marc en RAGE

ALIEN ROMULUS se déroule 20 ans après les événements sur le NOSTROMO . Aucun incidence sur l’histoire du premier ALIEN ( 1979 ) Ellen RIPLEY et le chat en CRYO sommeil dans le NARCISSUS continue leur voyage.

Marc en RAGE

ALIEN CHEF-D’OEUVRE 10/10
ALIENS CHEF-D’OEUVRE 10/10
ALIEN 3 CHEF-D’OEUVRE 10/10
ALIENS RESURECTION 6/10
PROMETHEUS 7/10
ALIEN COVENANT 0/10 DAVID a tuer SHAW pour faire des expériences avec la matières Noir.
ALIEN ROMULUS 8/10

jerome1

Alors je reconnais quelques références un peu lourdes surtout dans certaines répliques cultes reprise mot pour mot. Mais je vous trouve légèrement de mauvaises foi concernant le passage où vous dites « les références servent l’intrigue alors qu’elle ne devraient servir que de décor ». C’est exactement un des reproches inverse que vous aviez fait a jurassic World. Vous disiez à l’ époque que les références n’étaient que la pour faire jolie et qu’elles ne servaient pas l’intrigue.
Selon moi les références au cinquième épisodes d’une saga sont inévitables. Rien que pour la cohérence. Donc autant qu’elles servent l’intrigue je trouve ça plus constructif.
Et concernant la phase où Rain repart chercher Andy vous dites que c’est une redite par rapport à Aliens. Mais dans Aliens, (bien que la scène soit magistrale) c’était déjà une redite du 1er lorsqu elle retourne chercher le chat. En fait les suites se copies les unes les autres avec des effets miroir. C’est comme ça depuis le début. Donc je trouve un peu dur de reprocher ça uniquement à Romulus. Voilà c’est à peu près tout. Sinon très bon article comme d »hab.

Mad about Everything

Alien = classique indémodable
Aliens = summum d’action
Alien 3 = summum de nihilisme
Alien 4 = conclusion bâclée avec son newborn hideux
Prometheus = super intro puis une deuxième partie qui culmine dans le n’importe quoi
Covenant = aucun souvenir
Romulus : dans la crainte de le découvrir

FranckD

Les arguments de Geoffrey sont pertinents, mais je fais partie de la team qui relève plutôt le nombre faramineux de points positifs que contient le film, entre le rythme effréné et les multiples péripéties, j’ai eu l’impression de voir le film que j’avais fantasmé.

La ribambelle de références aux anciens films ne m’a pas dérangé et je ne les ai d’ailleurs pas toutes repéré, je pense qu’elle peuvent un peu agacer les fans qui ont vu les Aliens des dizaine de fois mais je ne suis pas sur que le spectateur lambda les repère toutes.

Le seul véritable reproche que moi je ferais c’est le casting fonction, mais la relation entre l’androide et Rain est assez solide pour sauver cet aspect.

J’attends avec Impatience le 3eme épisode de podcast de La Réu autour de Romulus et j’ai voté pour la destitution de Geoffrey sur Instagram, j’espère que la parole du peuple sera entendu

eliezach

J’ai pas l’habitude de commenter les films mais la saga Alien est une saga que j’affectionne particulièrement et voici les raisons pour lesquelles je suis extrêmement déçu par ce nouveau film
Avant toute chose il faut faire un lien entre le film don’t breath Et ce nouvel épisode d’alien sachant qu’ils ont été réalisés par le même réalisateur je vous conseille de le revoir et de vérifier comme moi si on n’a pas été pris pour des pigeons

dans le film de 2016 des jeunes en galère vont dans une maison pour voler un butin et tombe sur un os

dans ce nouvel épisode d’alien des jeunes en galère vont sur un vaisseau pour voler des caissons d’hyper sommeil et vont tomber sur un os

Quand vous pourrez le constater vous même les enjeux sont identiques simplement à la place d’une maison On a mis un vaisseau spatial

Concernant ce nouvel épisode visuellement je pense que tout le monde est d’accord pour dire qu’on en prend plein les yeux.

Il n’y a pas d’enjeu le film se déroule sans tension sans ce qui fait le charme de chaque épisode d’alien, chaque réalisateur de cette saga a amené son propre univers, certains plus que d’autres et ont réussi à transcender une histoire qui finit toujours de la même manière mais avec des enjeux différents et surtout une émotion donc cet épisode est totalement dénué

La nouvelle version des evil Dead M’avez laissé espérer un réalisateur capable de transcender le matériel de base, Je pense que le producteur a certainement posé des conditions pour investir dans un projet sur lequel son nom et le fait qu’il ait réalisé le premier film ne soit pas là par hasard

Je ne reviendrai pas sur les scènes qui nous renvoient aux 4 voire 5 films avec Prometheus

Pour moi le véritable problème de ce film réside dans les promesses que le film développe et auquel il ne tient absolument pas

Grâce à ce film j’ai découvert le parapluie de Tchekhov ou le fusil de Tchekhov qui représente un objet ou une scène dans lequel un élément doit intervenir plus tard, et malheureusement dans beaucoup de scènes nous avons des éléments qui pourraient se justifier et permettre de développer une action ou un enjeu entre les personnages et malheureusement il ne se passe rien

Je pense que cet épisode ne fera pas date et j’espère réellement qu’un réalisateur prendra le relais et remettra la franchise sur les rails

Sebby

Excellent article, on sent bien que l’engouement pour ce film est tout relatif, ces suites à répétition sont tellement vaines… sauf d’un point de vue commercial…

dutch

Dans l’espace personne ne vous entendra plagier.

eddie-felson

Excellente analyse des très (trop) nombreuses faiblesses de ce Romulus. Mettre 4 étoiles à ce film est une insulte aux premiers chapitres de cette franchise qui sont à des années lumières de ce bloubi boulga de SF. Malgré leurs défauts, même Prometheus et Covenant, essayaient et apportaient bien plus à cette franchise tant du point de vue scénaristique qu’au niveau de la mise en scène. Ce dernier me donne même envie de les revoir. Ces films, certes imparfaits mais passionnants, ne pourront que gagner et seront réévalués avec le temps qui ne jouera que défavorablement sur ce dernier opus.